Les managers des ESOP du Togo et du Bénin et l'équipe des conseillers en gestion de ETD sur le projet ESOP, ont été formé à l'entreprenariat sur la méthode MIME

DEBAT INFORME ORGANISE A BLITTA DU 02 AU 06 MARS 2015
février 27, 2015
EMISSION RADIOPHONIQUE SUR LE THEME : « TOUS LES DROITS POUR TOUS LES ENFANTS, CEUX CONCERNES PAR LA MOBILITE AUSSI » A LA RADIO NANA FM (LOME)
mars 3, 2015

Du mardi 24 février au jeudi 26 février 2015 à Notsè, une formation à l’entrepreneuriat dénommée Méthode d’Initiation au Métier d’Entrepreneur (MIME) a été animée par M. Michel Pernot DUBREUIL, Directeur de SENS France, lors de leur visite au Togo. Cette formation a été faite à l’endroit des entrepreneurs ESOP « Entreprises de Services et Organisations des Producteurs » du Togo, du Bénin ainsi que le personnel d’appui aux ESOP de ETD.

 La formation était une introduction à la culture économique et à la logique de l’entreprise. Un  premier module a présenté l’environnement externe de l’entreprise. On aura retenu que l’entreprise est en relation permanente avec de nombreux acteurs économiques, en amont et en aval notamment : les clients, les fournisseurs, les administrations et les partenaires les banques. Il est donc important pour la réussite de l’entreprise, qu’elle connaisse bien son environnement ainsi que la qualité de ses relations avec tous ces acteurs.

 Le formateur a évoqué les différentes formes de cohérence en entreprise notamment : la cohérence production /commercialisation, la cohérence financière, la capacité d’innovation et la capacité d’organisation. Il a précisé que la production et le commercial doivent fonctionner au même rythme. Par ailleurs cette cohérence Production/commercialisation devrait également être en adéquation avec les capacités financières de l’entreprise. Il convient donc aux entreprises d’innover pour pouvoir résister et gagner les parts de marchés et de surtout de ne pas disparaitre.

 Le troisième module a présenté le coût de revient. Le formateur a définit le coût de revient comme étant le prix de revient total des différentes étapes de fabrication, transformation ou livraison d’un produit. Son objectif principal consiste à attribuer l’ensemble des coûts engagés aux produits fabriqués ou aux services rendus. On distingue donc les coûts directs qui sont rattachés à un produit et les couts indirects qui sont communs à plusieurs produits ou fonctions. On distingue également les coûts variables et les coûts fixes. Le seuil de rentabilité encore appelé point mort représente la quantité minimum à produire et à vendre pour que le chiffre d’affaires couvre l’ensemble des charges. Le raisonnement selon lequel le prix de revient est égal aux couts variable permet aux entreprises ayant dépassé ce seuil de proposer des conditions très avantageuses. Une représentation schématique sur le seuil de rentabilité a été présentée aux participants et un exercice sur le calcul du prix de revient a clôturé ce module.

Un autre point a été abordé sur le bilan. En comptabilité, il permet de faire le point de situation d’une action, d’en mesurer les résultats de la période en comparant la situation de la fin de l’action à ce qu’elle était au début d’ou l’importance de l’inventaire. Les éléments de l’inventaire sont classés selon un ordre particulier : les dettes de haut en bas par ordre croissant d’exigibilité ; les actifs de haut en bas par ordre croissant de liquidation. C’est la manière la plus simple de mesurer le résultat après une période d’exploitation.

Le formateur a ensuite parlé du compte de résultat qui est l’image analytique du fonctionnement de l’entreprise. Les éléments de cette analyse sont classés dans un ordre particulier : les produits sont séparés des charges et classés par catégorie. Pour obtenir un tel tableau, on enregistre toutes les ventes et dépenses de l’entreprise journellement.

Pour fonctionner, l’entreprise a besoin de financer : les outils et machines, les véhicules, les agencements de locaux et les avances faites sur le production/commercialisation. Le formateur a énuméré quelques éléments permettant de réduire le fonds de roulement : la réduction des quantités stockés, la réduction des cycles, l’augmentation des délais de règlements fournisseurs et la réduction des délais de paiements clients.

Le dernier module de la formation a été  sur les sources de financement. Ils permettent d’estimer les sources stables lorsque l’entreprise peut en disposer pendant plus d’un an. Les banques financent assez bien les immobilisations par des emprunts tout en demandant que 20 à 30% soient autofinancés. Le banquier est le partenaire privilégié de l’entreprise, il est principal fournisseur d’argent et offre des produits remboursables à moins d’un  d’autres à plus d’un an ; la négociation porte sur les montants, les durées, les taux, les frais et les garanties.

Les participants ont exprimé leur vive appréciation de la formation et l’ont trouvée enrichissante.

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